mercredi 9 juillet 2014

DEBAT SUR LE ROLE DE LA FAMILLE: LE POINT DE VUE DE BACON



                                                          LE DEBAT
Francis Bacon affirme « celui qui possède femme et enfants a donné des otages à la fortune ; car ce sont des obstacles aux grandes entreprises. » Discutons
(Ceci va à l’endroit des jeunes couples africains de manière restreinte et du monde de manière  générale)
      A la question de savoir qu’est ce qui fait obstacle aux grandes réalisations, les avis divergent. Si pour certain la femme et les enfants sont un facteur déterminant pour toute grande entreprise, pour d’autre comme Francis Bacon, la femme et les enfants sont des éléments nuisibles et perturbateurs pour tout projet visant à amasser les fortunes. C’est sans doute pourquoi dans Du mariage et du célibat il a pu affirmer : « celui qui possède femme et enfants a donné des otages à la fortune ; car ce sont des obstacles au grandes entreprises. » Ces deux orientations antithétiques nous invitent à examiner le problème du rôle de la femme et des enfants dans l’acquisition de la fortune. Dès lors en quoi est ce que la famille constitue des otages à la fortune ? Si tant est vrai que la femme et les enfants peuvent constituer une main d’œuvre forte, ne pouvons nous pas voir en eux un pilier sur lequel faire reposer l’acquisition des fortunes ? Comment sauvegarder son patrimoine si on n’a pas à ses côté sa femme et ses enfants pour assurer la relève ?  

     Soutenir l’idée selon laquelle la femme et les enfants constituent des otages pour la fortune, revient inévitablement à admettre qu’ils constituent un frein à toute entreprise qui se veut grandiose et qui requiert tout l’attention et l’énergie de son promoteur. Ainsi, un homme qui veut grandement entreprendre se trouve freiner par son épouse et ses enfants dans la mesure où il se doit de jeter sur eux un regard précieux du point de vue sanitaire, éducatif, affectif et même nutritif. Or, paradoxalement, les grandes entreprises demandent toute l’énergie et l’attention de ceux qui les portent. Il s’avère donc à cet effet que l’homme qui veut grandement entreprendre se trouverait entrain de perdre non seulement son temps, mais aussi son énergie à s’occuper des câlins de sa femme et des chichis de ses enfants ; alors qu’il pourrait utiliser ce temps à gagner encore beaucoup plus d’argent en entreprenant. Du point de vue financier, la femme et les enfants sont des obstacles à la richesse en ce sens qu’ils constituent des facteurs pouvant faire réaliser des énormes dépenses. L’argent investit dans l’éducation des enfants, leur santé en cas de maladie, leur habillement ; de même que pour la femme en plus des manucures pédicures et autres ; pourrait être investi dans une entreprise qui va rapporter assez de gains. Sur ce plan en dernière analyse, la femme et les enfants sont des obstacles à la richesse comme le pensait Bacon. C’est ce qui justifie la commercialisation des femmes et des enfants dans des sectes magico-religieuses dans les pays Bamiléké.  

     De ce qui précède, il ressort que de part leur attitude à perdre du temps, et à causer des dépenses énormes, la femme et les enfants sont un frein à la fortune. Cependant, Si tant est vrai que la femme et les enfants peuvent constituer une main d’œuvre forte en entreprise, ne pouvons nous pas voir en eux un pilier sur lequel faire reposer l’acquisition des fortunes ?

     Dire que la femme et les enfants ne constituent en rien un frein à la fortune, revient à soutenir l’idée selon laquelle ils peuvent en entreprise être une main d’œuvre forte. A cet égard, il est conseillé à un homme qui a pour dessein l’acquisition outrancière et exacerber de la fortune d’avoir une femme et des enfants dans la mesure où ils peuvent non seulement représenter en entreprise une main d’œuvre, mais aussi en famille des conseillers stratégiques. Car dans le monde des affaires, la confiance n’existe ; ce qui règne c’est la duperie et la malhonnêteté. Dans un tel contexte, la femme et les enfants apparaissent comme ceux à qui il faut faire confiance ; étant entendu que l’entrepreneur, le père est pour eux un être chère qu’il ne faut pas décevoir. Il va sans dire à cet effet que, celui qui veut amasser les fortunes doit avoir femme et enfants pour servir d’agent à qui faire confiance chargé de contrôler ceux dont la confiance est réduite ou n’existe pas ; pour servir aussi d’employer pour maximiser les revenus. Donc la femme et les enfants sont aussi des facteurs pouvant permettre et faciliter l’entrée maximale du gain. Voilà pourquoi il est important d’éduquer son enfant en fonction du projet qu’on a pour lui.

     En claire, il ressort de cette analyse qu’en raison de leurs capacités à servir de conseiller et de main d’œuvre, la femme et les enfants constituent des éléments favorisant l’acquisition de la fortune. Toutefois, Comment sauvegarder son patrimoine si on n’a pas à ses côté sa femme et ses enfants pour assurer la relève ? 

     La pertinence de l’idée selon laquelle la femme et les enfants constituent un frein à l’acquisition de la fortune doit sa raison d’être au fait qu’ils constituent un frein à toute entreprise qui se veut grandiose et qui requiert toute l’attention et l’énergie de son promoteur à savoir le géniteur et l’époux du point de vue temporel comme du point de vue financier. Néanmoins, une réaction pas du tout partagée à l’égard d’une telle position visait à restaurer à la femme et les enfants le rôle qui est le leur à savoir servir d’employer en entreprise et quelquefois si le besoin s’impose conseiller en tant père et époux l’entrepreneur sur des questions stratégiques. C’est compte tenu de cette réalité que nous convenons avec l’idée selon laquelle il est incontournable pour un homme qui recherche la fortune de ne pas avoir une femme et des enfants ; c’est même une erreur monumentale. Ce parce que sa fortune se doit d’être entretenue, sauvegardée et fructifiée. Par conséquent, celui qui veut avoir de la fortune et mettre à l’écart la femme et les enfants verra à long terme cette fortune se dissimuler avec soin et plonger dans le néant faute des gens pour l’entretenir et le faire croitre. C’est la raison pour laquelle dans chaque famille il y-a toujours un héritier. Nous pouvons dire en un mot que le plus important est de ne pas avoir assez d’enfants au point de ne plus vivre aisément.
 
     En définitive, il a été question pour nous d’examiner le problème du rôle de la femme et des enfants dans l’acquisition de la fortune. Il est apparu à première vue qu’en raison de leurs attitudes à perdre le temps, l’énergie et l’argent la femme et les enfants sont des obstacles à la richesse. Toutefois, dans une approche critique, nous avons soulevé le contraire de cette position en pensant que la femme et les enfants de part le service qu’ils peuvent rendre, sont susceptible de faire croitre la fortune. Dès lors, une attitude plus rationnelle nous a permis de convenir avec l’idée selon laquelle la femme et les enfants sont incontournable pour celui qui veut entretenir, sauvegarder et faire fructifier sa fortune.        

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