MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NOVIII
Département
de Philosophie Classe : Tle C-D
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
Sujet I : Faut-il redouter l’Etat ?
Sujet II : Quelle réflexion vous suggère cette affirmation de
Jean Paul Sartre : « Il n’y a pas de déterminisme qui pèsent sur
l’homme, l’homme est libre, l’homme est liberté » ?
SUJET
III : EXERCICE
SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte ci-dessus,
vous répondrez aux questions y afférentes.
Depuis le commencement du monde, l’humanité va en effet vers plus de
bien et plus de mal. Elle avance et recule à la fois. Pour ne regarder que ce
qui se jouera dans les cinquante prochaines années, on peut citer mille
exemples de cette simultanéité : l’espérance de vie augmentera aussi vite
que les moyens de tuer ;
l’agriculture progressera et la famine menacera au moins le tiers d’une
humanité dépassant les dix milliards de personnes ; la globalisation des
marchés accentuera la solidarité planétaire alors que la recherche d’identité
multipliera le nombre d’Etats nation, qui, au rythme actuel, dépassera les deux
mille. Les moyens de communication, d’apprentissage et de distraction seront
infiniment plus puissants qu’aujourd’hui et en même temps jamais la solidarité
n’aura touché autant de gens perdus dans l’enfer des villes, sans famille ni
tribu.
Aussi, il nous faut
complexifier la notion de progrès. Il faut abandonner l’idée simpliste que le
progrès technique / économique est la locomotive traînant derrière elle les
progrès sociaux, politique, mentaux et moraux. De plus, avons-nous dit, les
progrès de notre civilisation comportent leurs parts négatives. Ils ont résolu
d’anciens problèmes en créant de nouveaux et ils ont entraîné de nouvelles
carences, de nouveaux maux. Bien des gains ont été payés par des pertes. De
toute façon, les progrès acquis ne sauraient être définitifs et auraient besoin
d’être sans cesse régénérés. (…) Ainsi, le mythe du progrès est mort, mais
l’idée de progrès se trouve revivifiée quand on y introduit l’incertitude et la
complexité.
Edgar MORIN, Pour l’homme
Questions
1)
Dégagez l’idée générale, ainsi que la structure du texte 3
pts
2)
Définir : Etat-nation, progrès technique, mythe du progrès 2pts
3)
Expliquez ce passage. « Depuis le commencement du monde, l’humanité
va en effet vers plus de bien et plus de mal » 3 pts
2-
Essai personnel :
12pts
L’essor
de la technoscience est-il un danger pour l’humanité ?
MINESEC Année Scolaire 2014 /2015
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO III
Département
de Philosophie Classe : Tle Scientifique
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
EPREUVE DE PHILOSOPHIE
Le candidat
traitera au choix l’un des trois sujets proposés
SUJET I : Peut-on fonder le droit sur la force ?
SUJET II : Quelles réflexions vous suggèrent cette
affirmation de Jean Marie Guyeau : « Agir moralement, c’est obéir à
la voix de votre cœur qui est par nature charitable et généreuse »
SUJET III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte ci- dessus. Vous répondrez aux
questions y afférentes :
« Aujourd’hui déjà, nombre de prédictions de la science se révèlent
fausses. En effet, des visions d’une science qui ouvrirait la voie à une
civilisation meilleure sur la terre ne se concrétisent pas. La réalité témoigne plutôt d’un déclin. L’avenir a
opposé un puissant démenti à la science-fiction.
Les menaces mondiales d’hécatombe nucléaire, le réchauffement de la planète, les catastrophes
écologiques, la faim, la pauvreté, les crises de l’énergie et le terrorisme
d’état s’accroissent. Autrement dit, ce que la science-fiction a annoncé pour
l’avenir est souvent loin de se réaliser. La situation de l’homme a empiré.
Malgré les progrès scientifiques et techniques, la société humaine tout entière assiste à une augmentation de la
criminalité, de la pauvreté, des haines ethniques et foyers brisés.
Karl
Michael armer, Illusions de la science
QUESTIONS :
1- Dégagez l’idée générale,
ainsi que la structure du texte (3 pts)
2- Définir : civilisation meilleure ; science-fiction (2
pts)
3- Expliquez ce passage.
« Aujourd’hui déjà, nombre de prédictions de la science se révèlent
fausses» 3
pts
4-Essai personnel :
La technosience garantit-elle le
salut de l’humanité ? (12pts)
N.B : La qualité de la rédaction sera prise en considération
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
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D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO III
Département
de Philosophie Classe : Tle Scientifique
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
EPREUVE DE PHILOSOPHIE
Le candidat traitera au choix l’un des trois sujets
proposés
SUJET I : Peut-on fonder le droit sur la force ?
SUJET II : Quelles réflexions vous suggèrent cette
affirmation de Jean Marie Guyeau : « Agir moralement, c’est obéir à
la voix de votre cœur qui est par nature charitable et généreuse »
SUJET III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture
attentive du texte ci- dessus. Vous répondrez aux questions y afférentes :
« On n’échappe
pas à la technique. Tous les domaines, toutes les activités, toutes les
réalités sont saisis par les techniques et il n’ya plus aucune
« réserve » d’aucun ordre, hors de son atteinte. Et elle est par
elle-même cause d’elle-même. Ce que le bon sens populaire exprimait par
« on n’arrête pas le progrès ». Mais voici que cette formule
populaire est devenue absolue dernière dans toute réflexion sur ces phénomènes.
Quand il est question des dangers, des coûts, etc., à bout d’arguments, le
scientifique ou le technicien clôture la
discussion par : « De toute façon, on n’arrête pas le progrès »
Il ya donc quelque
chose qui est absolue, inattaquable, contre quoi on ne peut strictement rien, à
quoi l’homme doit simplement obéir, c’est la croissance technicienne (…)
autrement dit il n’ya aucune possibilité pour l’homme. Il n’ya aucune espèce de
liberté en face de la technique, car la liberté ici consiste à dire oui ou non,
simplement. Et voyez-vous… qui dira « non » aux sondes spatiales ou
au « génie génétique »
Jacques ELLUL, Le Bluff technologique, 1988.
QUESTIONS :
1- Dégagez l’idée générale,
ainsi que la structure du texte (3 pts)
2- Définir : croissance technicienne ; liberté
(2 pts)
3- Expliquez ce passage.
« Il n’y a aucune espèce de
liberté en face de la technique, car la liberté ici consiste à dire oui ou non,
simplement» 3
pts
4-ESSAI PERSONNEL :
L’essor de la technoscience est-il un danger pour
l’humanité ? (12pts)
N.B : La qualité de la rédaction sera prise en considération
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TRAVAUX DIRIGES NO IV
Département
de Philosophie Classe : Tle C-D
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
EPREUVE DE PHILOSOPHIE
N.B : Le candidat traitera au choix l’un des
trois sujets proposés.
Sujet I : L’Enfer est-il l’absence des autres?
Sujet II : Quelle
réflexion vous suggère cette affirmation de Baruch de Spinoza« Les
hommes se trompent en ce qu’ils croient être libres […] parce qu’ils […]
ignorent les causes par lesquelles ils sont déterminés à agir »?
Sujet III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une
lecture attentive du texte ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
« La liberté ne signifie pas la fin des résistances et entraves
mais au contraire, elle exige la résistance et l’entrave pour être. En d’autres
termes, la résistance, l’obstacle ou l’entrave sont des révélateurs de la
liberté. Cela veut dire que contre un obstacle, contre une dictature ou un
esclavage que se prouve la liberté. […] Quand bien même le développement
économique supprimerait l’aliénation matérielle et que tout le monde saurait
non seulement lire et écrire, mais exprimer l’univers des choses et des hommes,
il resterait encore une quantité importante d’obstacles et d’entraves à
enrayer. […] La liberté n’est donc pas un programme qu’on puisse envisager de
réaliser ; mais elle permet de réaliser des programmes […]. La liberté,
c’est plus exactement la libération. Nous sommes attelés à une tâche de
libération perpétuelle. La liberté, c’est l’effort permanent par lequel l’homme
se hisse au-dessus de la nature et de lui-même »
Ebénézer
Njoh Mouelle, De la médiocrité à l’excellence, éd. clé.
pp.122-123.
QUESTIONS
1)
Dégagez
la thèse de l’auteur ainsi que les différentes articulations du texte 3points
2)
Définir :
Liberté, libération 2points
3)
Expliquez
ces propos de NJOH Mouelle : « La liberté ne signifie
pas la fin des résistances et entraves mais au contraire, elle exige la
résistance et l’entrave pour être
(…) » 3points
4)
Essai personnel : L’homme est-il
véritablement libre ? 12points.
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D’OYACK
TRAVAUX
DIRIGES NO I
Département
de Philosophie Classe : Tle Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
EPREUVE DE PHILOSOPHIE
N.B : Le candidat traitera au choix l’un des
trois sujets proposés.
Sujet I : Le bien est-il ce qui m’est utile?
Sujet II : Quelles
réflexions vous suggère cette affirmation de Friedman : « Le
progrès technique demeure plus que jamais la voie de la survie et de
l’épanouissement » ?
Sujet III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une
lecture attentive du texte ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
« contre le tribalisme
ou l’ethnisme, le seul adversaire authentique, c’est le démocrate c’est-à-dire
celui qui accepte le pluralisme sous tous ses aspects, qui sait que des
formations socioculturelles différentes peuvent coexister sans vouloir la mort
les unes des autres, sans vouloir l’éclatement de la nation, en s’enrichissant
mutuellement, en travaillant ensemble à la réalisation d’un destin que le
hasard de l’histoire a voulu qu’il fût commun. Car nous devons reconnaitre
qu’il n’ya pas d’ethnie génétiquement tarée ou mauvaise, ni d’ethnie
congénitalement parfaite et bonne. Il n’ya que des individus crapules ou
honnêtes, paresseux ou travailleurs. Chaque groupe socioculturel contient ce
qu’il a de meilleur et de pire parmi les humains. Le reste est question de
repère culturel. Une fois qu’on l’a compris, la coexistence devient facile car
il n’est plus question alors que de l’aménagement des différences. »
Maurice Kamto, L’urgence de la pensée, réflexion sur une précondition du
développement en Afrique, Editions Mandara, Yaoundé, pp. 156-158
QUESTIONS
1)
Dégagez
la thèse de l’auteur ainsi que les différentes articulations du texte 3points
2)
Définir :
tribalisme, nation 2points
3)
Expliquez
ces propos de Maurice Kamto : « Nous devons reconnaitre qu’il n’y a
pas d’ethnie génétiquement tarée ou mauvaise, ni d’ethnie congénitalement
parfaite et bonne (…) » 3points
4)
Essai
personnel : Le tribalisme est-il un frein au développement d’une
nation ? 12points.
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D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO II
Département
de Philosophie Classe : Tle Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
EPREUVE DE PHILOSOPHIE
N.B : Le
candidat traitera au choix l’un des trois sujets proposés.
Sujet I : L’homme est-il prisonnier du temps ?
Sujet II : Quelle réflexion vous
suggère cette affirmation de Lévi-Strauss : « Nous croyons que le
but dernier des sciences humaines n’est pas de constituer l’homme, mais de le
dissoudre » ?
Sujet
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte ci-après,
vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE :
« Dans
les pays de la civilisation presque tous les hommes se ressemblent maintenant
en ceci qu’ils cherchent du travail à cause du salaire; – pour eux tous, le
travail est un moyen et non le but lui-même; c’est pourquoi ils mettent peu de
finesse au choix du travail, pourvu qu’il procure un gain abondant. Or il y a
des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le
travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à
satisfaire, ils ne se contentent pas d’un gain abondant, lorsque le travail
n’est pas lui-même le gain de tous les gains. De cette espèce d’hommes rares
font partie les artistes et les contemplatifs de toute espèce, mais aussi ces
désœuvrés qui passent leur vie à la chasse ou bien aux intrigues d’amour et aux
aventures. Tous ceux-là cherchent le travail et la peine lorsqu’ils sont mêlés
de plaisir, et le travail le plus difficile et le plus dur, si cela est
nécessaire. Mais autrement ils sont d’une paresse décidée, quand même cette
paresse devrait entraîner l’appauvrissement, le déshonneur, des dangers pour la
santé et pour la vie. Ils ne craignent pas autant l’ennui que le travail sans
plaisir il leur faut même beaucoup d’ennui pour que leur propre travail puisse
leur réussir. »
Nietzsche, Le
Gai savoir
QUESTIONS
1)
Dégagez
la thèse de l’auteur ainsi que les différentes articulations du texte 3points
2)
Définir :
travail, pays de la civilisation 2points
3)
Expliquez
ces propos de Nietzsche : « Dans les pays de la civilisation presque tous les
hommes se ressemblent maintenant en ceci qu’ils cherchent du travail à cause du
salaire; – pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même; (…) » 3points
4)
Essai
personnel : Le travail est-il pour l’homme une source de réalisation ? 12points.
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TRAVAUX DIRIGES NO IV
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
EPREUVE DE PHILOSOPHIE
N.B : Le
candidat traitera au choix l’un des trois sujets proposés.
Sujet I : Le développement de l’Afrique passe-t-il nécessairement par son
unité ?
Sujet II : Quelle réflexion vous
suggère cette affirmation de Montesquieu : « C’est une expérience
éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté en abuser » ?
Sujet
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte ci-après,
vous répondrez aux questions y afférentes.
«L’économie moderne, inconciliable avec toutes formes d’autarcie, exige un espace bien plus vaste que celui de la tribu. La modernité ici est celle des grands ensembles économiques. C’est pourquoi les nations africaines elles-mêmes se révèlent des cadres fort insuffisants en regard des nécessités du développement et que l’unité africaine apparaît alors comme un impératif majeur du développement. En effet, l’unité africaine n’est pas une fin en soi ; elle doit être recherchée en tant qu’instrument et moyen en vue du développement rapide et efficace de toutes les régions d’Afrique. On voit par là combien dérisoire est l’organisation clanique ou tribale et la conscience qui les accompagne. Mais on risque de nous rétorquer que la vie simple menée jadis dans le cadre du clan et de la tribu, ignorante des problèmes de production industrielle, de marchés, de la balance budgétaire est une vie qui n’a rien à envier à celle menée aujourd’hui dans les grands ensembles nationaux et économiques. Nous pensons que la vie simple, c’est-à-dire, la vie à faible densité de relations interpersonnelles, la vie se déployant dans un univers fermé sur lui-même, culturellement et économiquement parlant, n’est pas une vie qui puisse favoriser le plein épanouissement de l’homme»
«L’économie moderne, inconciliable avec toutes formes d’autarcie, exige un espace bien plus vaste que celui de la tribu. La modernité ici est celle des grands ensembles économiques. C’est pourquoi les nations africaines elles-mêmes se révèlent des cadres fort insuffisants en regard des nécessités du développement et que l’unité africaine apparaît alors comme un impératif majeur du développement. En effet, l’unité africaine n’est pas une fin en soi ; elle doit être recherchée en tant qu’instrument et moyen en vue du développement rapide et efficace de toutes les régions d’Afrique. On voit par là combien dérisoire est l’organisation clanique ou tribale et la conscience qui les accompagne. Mais on risque de nous rétorquer que la vie simple menée jadis dans le cadre du clan et de la tribu, ignorante des problèmes de production industrielle, de marchés, de la balance budgétaire est une vie qui n’a rien à envier à celle menée aujourd’hui dans les grands ensembles nationaux et économiques. Nous pensons que la vie simple, c’est-à-dire, la vie à faible densité de relations interpersonnelles, la vie se déployant dans un univers fermé sur lui-même, culturellement et économiquement parlant, n’est pas une vie qui puisse favoriser le plein épanouissement de l’homme»
Ebénézer Njoh Mouelle,
De la Médiocrité à l’Excellence, pp
65-66
QUESTIONS
1)
Dégagez
la thèse de l’auteur ainsi que les différentes articulations du texte 3points
2)
Définir :
développement, unité africaine 2points
3)
Expliquez
ces propos de Njoh Mouelle : « En effet, l’unité
africaine n’est pas une fin en soi ; elle doit être recherchée en tant
qu’instrument et moyen en vue du développement rapide et efficace de toutes les
régions d’Afrique» 3points
4)
Essai
personnel : Le développement du continent africain passe-t-il
impérativement par son unité?
12points.
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
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TRAVAUX DIRIGES NO V
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
Le candidat traitera obligatoirement l’un des trois
sujets proposés.
Sujet I : L’idée de la mort ôte-t-elle tout sens à l’existence
humaine ?
Sujet II : Quelle réflexion vous suggère cette
affirmation de
William James : « le vrai consiste en ce qui est
avantageux » ?
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE :
« Il
est évident, pour commencer, que toute l'idée du bien et du mal est en relation
avec le désir. Au premier abord, ce que nous désirons tous est
« bon », et ce que nous redoutons tous est « mauvais ». Si
nos désirs à tous concordaient, on pourrait en rester là ; mais
malheureusement nos désirs s'opposent mutuellement. Si je dis : « Ce
que je veux est bon », mon voisin dira : « Non, ce que je veux,
moi ». La morale est une tentative (infructueuse, à mon avis) pour échapper
à cette subjectivité. Dans ma dispute avec mon voisin, j'essaierai
naturellement de montrer que mes désirs ont quelque qualité qui les rend plus
dignes de respect que les siens. […] Chacun tente d'enrôler des alliés, en
montrant que ses propres désirs sont en harmonie avec les leurs. Quand c'est
visiblement impossible, comme dans le cas d'un cambrioleur, l'individu est
condamné par l'opinion publique, et son statut moral est celui du pécheur.
La morale est donc étroitement liée à la
politique : elle est une tentative pour imposer à des individus les désirs
collectifs d'un groupe ; ou, inversement, elle est une tentative faite par
un individu pour que ses désirs deviennent ceux de son groupe. »
B.
Russell, Science et Religion.
QUESTIONS
1)
Dégagez l’idée générale, ainsi que la structure du texte 3 pts
2)
Définir : désir, morale . 2pts
3)
Expliquez ce passage : « La
morale est donc étroitement liée à la politique : elle est une tentative
pour imposer à des individus les désirs collectifs d'un groupe.» 3
pts
4)
Essai personnel : 12pts
Le devoir moral se définit par l'exclusion de
l'intérêt particulier ?
EXAMINATEUR : Colbert. K .
« Sans éducation, on ne va nulle part
dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car demain
appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
« En
travaillant pour les seuls biens matériels, nous bâtissons nous-mêmes notre prison,
avec notre monnaie de cendre qui procure rien qui vaille de vivre »
Antoine de Saint-Exupéry
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO VI
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
« Je perçois autrui comme comportement, par
exemple, je perçois le deuil ou la colère d’autrui dans sa conduite, sur son
visage et sur ses mains, sans aucun emprunt à une expérience « interne » de la
souffrance ou de la colère et parce que deuil et colère sont des variations de
l’être au monde, indivises entre le corps et la conscience, et qui se posent
aussi bien sur la conduite d’autrui, visible dans son corps phénoménal, que sur
ma propre conduite telle qu’elle s’offre à moi. Mais enfin, le comportement
d’autrui et même les paroles d’autrui ne sont pas autrui. Le deuil d’autrui et
sa colère n’ont jamais exactement le même sens pour lui et pour moi. Pour lui,
ce sont des situations vécues, pour moi ce sont des situations apprésentées. […] Et si enfin nous faisons quelque projet en
commun, ce projet n’est pas un seul projet, et il ne s’offre pas sous les mêmes
aspects pour moi et pour Paul, nous n’y tenons pas autant l’un que l’autre, ni
en tous cas de la même façon, du seul fait que Paul est Paul et que je suis
moi. Nos consciences ont beau, à travers nos situations propres, construire une
situation commune dans laquelle elles communiquent, c’est du fond de sa
subjectivité que chacun projette ce monde « unique ».
M.
Merleau-Ponty, La Phénoménologie
de la perception (1945),
Éd. Gallimard, p. 409.
QUESTIONS
1)
Dégagez l’idée générale, ainsi que la structure du texte 3 pts
2)
Définir : conduite d’autrui, subjectivité . 2pts
3)
Expliquez ce passage : « le comportement
d’autrui et même les paroles d’autrui ne sont pas autrui.» 3 pts
4)
Essai personnel : 12pts
Peut-on connaitre autrui par analogie ?
EXAMINATEUR :
Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va nulle
part dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car demain
appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
« L’École
est un laboratoire à usage social, où on y prépare délicatement le devenir
d’une nation »
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO VII
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
« S'il
est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la
nature humaine, il existe pourtant une universalité humaine de condition. Ce
n'est pas par hasard que les penseurs d'aujourd'hui parlent plus volontiers de
la condition de l'homme que de sa nature. Par condition ils entendent avec plus
ou moins de clarté l'ensemble des limites a priori qui esquissent sa situation
fondamentale dans l'univers. Les situations historiques varient : l'homme peut
naître esclave dans une société païenne ou seigneur féodal ou prolétaire. Ce
qui ne varie pas, c'est la nécessité pour lui d'être dans le monde, d'y être au
travail, d'y être au milieu d'autres et d'y être mortel. Les limites ne sont ni
subjectives ni objectives ou plutôt elles ont une face objective et une face
subjective. Objectives parce qu'elles se rencontrent partout et sont partout
reconnaissables, elles sont subjectives parce qu'elles sont vécues et ne sont
rien si l'homme ne les vit, c'est-à-dire ne se détermine librement dans son existence
par rapport à elles. Et bien que les projets puissent être divers, au moins
aucun ne me reste-t-il tout à fait étranger parce qu'ils se présentent tous
comme un essai pour franchir ces limites ou pour les reculer ou pour les nier
ou pour s'en accommoder.
Jéan
Paul SARTRE, L'Existentialisme est un humanisme (1946)
QUESTIONS
1)
Dégagez l’idée générale, ainsi que la structure du texte 3 pts
2)
Définir : nature humaine, subjectivité . 2pts
3)
Expliquez ces propos de Jean Paul Sartre: « Ce
qui ne varie pas, c'est la nécessité pour lui d'être dans le monde, d'y être au
travail, d'y être au milieu d'autres et d'y être mortel.» 3
pts
4)
Essai personnel : 12pts
Est-il légitime de parler de nature humaine ?
EXAMINATEUR :
Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va
nulle part dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car
demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
« L’École
est un laboratoire à usage social, où on y prépare délicatement le devenir
d’une nation »
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO IX
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE
« La
mathématique pure se compose entièrement d'assertions selon lesquelles si telle
et telle proposition est vraie d'une chose quelconque, alors telle et telle
autre proposition est vraie de cette chose. Il est essentiel de ne pas demander
si la première proposition est effectivement vraie, et de ne pas mentionner ce
qu'est cette chose quelconque à propos de laquelle on suppose une vérité. Ces
deux points relèveraient de la mathématique appliquée. Nous partons, en
mathématiques pure, de certaines règles d'inférence, par lesquelles nous
pouvons inférer que si une proposition est vraie, alors quelque autre
proposition l'est aussi. Ces règles d'inférence constituent la majeure partie
des principes de la logique formelle. Ensuite, nous posons une hypothèse quelconque
qui semble amusante et nous déduisons ses conséquences. Si notre hypothèse
porte sur une chose quelconque et non sur une ou plusieurs choses
particulières, alors nos déductions constituent la mathématique. Ainsi la
mathématique peut être définie comme le domaine dans lequel nous ne savons pas
de quoi nous parlons, ni si ce que nous disons est vrai. »
Bertrand
RUSSELL
QUESTIONS
1)
Dégagez l’idée générale, ainsi que la structure du texte 3 pts
2)
Définir : proposition, hypothèse . 2pts
3)
Expliquez ces propos de Bertrand Russell: « la
mathématique peut être définie comme le domaine dans lequel nous ne savons pas
de quoi nous parlons, ni si ce que nous disons est vrai. »» 3 pts
4)
Essai personnel : 12pts
Les vérités mathématiques sont-elles des vérités
discutables ?
EXAMINATEUR :
Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va
nulle part dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car
demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
« L’École
est un laboratoire à usage social, où on y prépare délicatement le devenir
d’une nation »
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
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TRAVAUX DIRIGES NO X
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE
« Qu'est-ce
que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme
existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après.
L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable,
c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se
sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour
la concevoir. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se
veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan
vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. […] Mais que
voulons-nous dire par là, sinon que l'homme a une plus grande dignité que la
pierre ou que la table ? Car nous voulons dire que l'homme existe d'abord,
c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui
est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui
se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un
chou-fleur ; rien n'existe préalablement à ce projet ; rien n'est au ciel
intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être. Non pas ce
qu'il voudra être. Car ce que nous entendons ordinairement par vouloir, c'est
une décision consciente, et qui est pour la plupart d'entre nous postérieure à
ce qu'il s'est fait lui-même. Je peux vouloir adhérer à un parti, écrire un
livre, me marier, tout cela n'est qu'une manifestation d'un choix plus
originel, plus spontané que ce qu'on appelle volonté. Mais si vraiment
l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est.
Sartre, L'existentialisme est un humanisme,
1946
QUESTIONS
1)
Dégagez l’idée générale, ainsi que la structure du texte 3 pts
2)
Définir : essence, nature humaine . 2pts
3)
Expliquez ces propos de Jean Paul Sartre: « il
n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir.»» 3 pts
4)
Essai personnel : 12pts
Peut-on réellement dire de l’homme qu’il est ce
qu’il se fait?
EXAMINATEUR :
Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va
nulle part dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car
demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO XI
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE
« La
science, dans son besoin d’achèvement comme dans son principe, s’oppose
absolument à l’opinion. S’il lui arrive, sur un point particulier, de légitimer
l’opinion, c’est pour d’autres raisons que celles qui fondent l’opinion; de
sorte que l’opinion a, en droit, toujours tort. L’opinion pense mal; elle ne
pense pas : elle traduit des besoins en connaissances. En désignant les objets
par leur utilité, elle s’interdit de les connaître. On ne peut rien fonder sur
l’opinion : il faut d’abord la détruire. Elle est le premier obstacle à
surmonter. Il ne suffirait pas, par exemple, de la rectifier sur des points
particuliers, en maintenant, comme une sorte de morale provisoire, une
connaissance vulgaire provisoire. L’esprit scientifique nous interdit d’avoir
une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que
nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout, il faut savoir poser des
problèmes. Et quoi qu’on en dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se
posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la
marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute
connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il
ne peut y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné.
Tout est construit.
Bachelard, La
formation de l'esprit scientifique,
1938
QUESTIONS
1. Dégagez la thèse du texte et les étapes de son argumentation.
2. Définir : Science, opinion 2 points
3) Expliquez ces propos de Gaston Bachelard: « l'opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances »
4. ESSAI PERSONNEL 12points
1. Dégagez la thèse du texte et les étapes de son argumentation.
2. Définir : Science, opinion 2 points
3) Expliquez ces propos de Gaston Bachelard: « l'opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances »
4. ESSAI PERSONNEL 12points
L'opinion fait-elle obstacle à la science ?
EXAMINATEUR :
Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va
nulle part dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car
demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
« L’École
est un laboratoire à usage social, où on y prépare délicatement le devenir
d’une nation »
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO XII
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE
« Familiarise-toi
avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal réside
dans la sensation; or, la mort est la privation complète de cette dernière.
Cette connaissance certaine que la mort n’est rien pour nous a pour conséquence
que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu’elle
n’y ajoute pas une durée illimitée mais nous ôte au contraire le désir
d’immortalité. En effet, il n’y a plus d’effroi dans la vie pour celui qui a
réellement compris que la mort n’a rien d’effrayant. Il faut ainsi considérer
comme un sot celui qui dit que nous craignons la mort, non parce qu’elle nous
afflige quand elle arrive, mais parce que nous souffrons déjà à l’idée qu’elle
arrivera un jour. Car si une chose ne nous cause aucun trouble par sa présence,
l’inquiétude qui est attachée à son attente est sans fondement. Ainsi, celui
des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous puisque tant que nous
existons la mort n’est pas, et que quand la mort est là nous ne sommes plus. La
mort n’a, par conséquent, aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts,
étant donné qu’elle n’est rien pour les premiers et que les derniers ne sont
plus.
Epicure, Lettre
à Ménécée.
QUESTIONS
1. Dégagez
la thèse du texte et les étapes de son argumentation.
2. Expliquez : mort, désir d’immortalité 2 points
3) Expliquez ces propos d’Epicure: « La mort n’a, par conséquent, aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu’elle n’est rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus»
4. ESSAI PERSONNEL 12points
2. Expliquez : mort, désir d’immortalité 2 points
3) Expliquez ces propos d’Epicure: « La mort n’a, par conséquent, aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donné qu’elle n’est rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus»
4. ESSAI PERSONNEL 12points
La mort ôte-t-elle tout sens à l’existence
humaine ?
EXAMINATEUR :
Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va
nulle part dans ce monde (…) L’éducation est le passeport pour le futur, car
demain appartient à ceux qui s’y préparent aujourd’hui » Malcom X
« L’École
est un laboratoire à usage social, où on y prépare délicatement le devenir
d’une nation »
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO XIII
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE
« Le
fondement de la critique irréligieuse est: c’est l’homme qui fait la religion
et non l’inverse. La religion est la conscience de soi qu’a l’homme qui ne
s’est pas encore trouvé lui-même. Et l’homme, ce n’est pas un être abstrait
blotti quelque part hors du monde. L’homme, c’est le monde de l’homme, la
société, l’Etat. Cet Etat, cette société produisent la religion, conscience
inversée du monde, parce qu’ils sont eux-mêmes un monde à l’envers. La religion
est la théorie générale de ce monde. […] Elle est la réalisation fantastique de
l'être humain [...] Lutter contre la religion c’est donc aussi lutter contre ce
monde-là dont la religion est l’arôme spirituel.
La misère religieuse est tout à la fois l'expression de la
misère réelle et la protestation
contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée,
l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'un état de choses où
il n'est point d'esprit. Elle est l'opium
du peuple.
Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c'est exiger son
bonheur réel. Exiger qu'il
abandonne toute illusion sur son état, c'est exiger qu'il renonce à un état qui
a besoin d'illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont
la religion est l'auréole.
[...] La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du
droit, la critique de la théologie en critique de la politique.
K. MARX,
Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel (1843)
QUESTIONS
1. Dégagez la thèse du
texte et les étapes de son argumentation.3points
2. Définir : religion, opium 2 points
3) Expliquez ces propos de Karl Marx: « La religion est le soupir de la créature accablée, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'un état de choses où il n'est point d'esprit. Elle est l'opium du peuple. » 3 points
2. Définir : religion, opium 2 points
3) Expliquez ces propos de Karl Marx: « La religion est le soupir de la créature accablée, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'un état de choses où il n'est point d'esprit. Elle est l'opium du peuple. » 3 points
4. ESSAI PERSONNEL 12points
La religion est-elle
contraire à la raison ?
EXAMINATEUR : Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va nulle part dans ce monde (…) L’éducation
est le passeport pour le futur, car demain appartient à ceux qui s’y préparent
aujourd’hui » Malcom X
« L’École est un laboratoire à
usage social, où on y prépare délicatement le devenir d’une nation »
MINESEC Année Scolaire 2015 /2016
LYCEE
D’OYACK
TRAVAUX DIRIGES NO XIV
Département
de Philosophie Classe : Tles Scientifiques
B.P :
7345 DOUALA Durée : O3heures
N.B :
Le candidat traitera obligatoirement le sujet proposé
SUJET
III : EXERCICE SUR TEXTE
Après une lecture attentive du texte
ci-après, vous répondrez aux questions y afférentes.
TEXTE
« Un credo religieux diffère d'une théorie
scientifique en ce qu'il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument
certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle
s'attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou
tard nécessaires, et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable
d'arriver à une démonstration complète et définitive. Mais, dans une science
évoluée, les changements nécessaires ne servent généralement qu'à obtenir une
exactitude légèrement plus grande ; les vieilles théories restent
utilisables quand il s'agit d'approximations grossières, mais ne suffisent plus
quand une observation plus minutieuse devient possible. En outre, les
inventions techniques issues des vieilles théories continuent à témoigner que
celles-ci possédaient un certain degré de vérité pratique, si l'on peut dire.
La science nous incite donc à abandonner la recherche de la vérité absolue, et
à y substituer ce qu'on peut appeler la vérité "technique", qui est
le propre de toute théorie permettant de faire des inventions ou de prévoir
l'avenir. La vérité "technique" est une affaire de degré : une
théorie est d'autant plus vraie qu'elle donne naissance à un plus grand nombre
d'inventions utiles et de prévisions exactes. La "connaissance" cesse
d'être un miroir mental de l'univers, pour devenir un simple instrument à
manipuler la matière. »
Bertrand
Russell,
Science et religion.
QUESTIONS
1. Dégagez la thèse du
texte et les étapes de son argumentation.3points
2. Définir : Science, crédo religieux 2 points
3) Expliquez ces propos de Bertrand Russell: « La vérité "technique" est une affaire de degré : une théorie est d'autant plus vraie qu'elle donne naissance à un plus grand nombre d'inventions utiles et de prévisions exactes.» 3 points
2. Définir : Science, crédo religieux 2 points
3) Expliquez ces propos de Bertrand Russell: « La vérité "technique" est une affaire de degré : une théorie est d'autant plus vraie qu'elle donne naissance à un plus grand nombre d'inventions utiles et de prévisions exactes.» 3 points
4. ESSAI PERSONNEL 12points
La vérité pratique
dont fait montre la science peut-elle contribuer à épanouir l’homme ?
EXAMINATEUR : Colbert. K :
« Sans éducation, on ne va nulle part dans ce monde (…) L’éducation
est le passeport pour le futur, car demain appartient à ceux qui s’y préparent
aujourd’hui » Malcom X
« L’École est un laboratoire à
usage social, où on y prépare délicatement le devenir d’une nation »
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